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                   Ni l'or ni la grandeur ne nous rendent
                  heureux; 
                  
                  Ces deux divinités n'accordent
                  à nos voeux 
                  
                  Que des biens peu certains, qu'un plaisir peu
                  tranquille: 
                  
                  Des soucis dévorants c'est
                  l'éternel asile; 
                  
                  Le sage y vit, en paix, errant parmi les
                  bois; 
                  
                  Il regard à ses pieds les favoris des
                  Rois; 
                  
                  Il lit au front de ceux qu'un vain luxe
                  environne 
                  
                  Que la fortune vend ce qu'on croit qu'elle
                  donne. 
                  
                  Approche-t-il du but, quitte-t-il ce
                  séjour, 
                  
                  Rien ne trouble sa fin: c'est le soir d'un
                  beau jour. 
                  
                   
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