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                   Je portais dans une cage 
                  
                  Deux moineaux que j'avais pris, 
                  
                  Lorsque la jeune Chloris 
                  
                  Fit dans un sombre bocage 
                  
                  Briller à mes yeux surpris 
                  
                  Les fleurs de son beau visage, 
                  
                  Hélas! dis-je aux moineaux, 
                  
                  En recevant les coups de ces yeux 
                  
                  si savants à faire des
                  conquêtes, 
                  
                  Consolez-vous, pauvres petites bêtes,
                   
                  
                  Celui qui vous a pris est bien plus pris que
                  vous. 
                  
                    
                  
                  Dans vos chants si doux 
                  
                  Chantez à ma belle, 
                  
                  Oiseaux, chantez tous, 
                  
                  Ma peine mortelle. 
                  
                  Mais si la cruelle 
                  
                  Se met en courroux 
                  
                  Au récit fidèle 
                  
                  Des maux que je ressens pour elle, 
                  
                  Oiseaux, taisez-vous 
                  
                  Si la cruelle se met en courroux 
                  
                  Taisez-vous, taisez-vous, oiseaux,
                  taisez-vous.
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