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                   Comme la naissante aurore, 
                  
                  Se lève pâle encore 
                  
                  Dans l'azur des cieux, 
                  
                  Et bientôt étincelante 
                  
                  De sa clarté brûlante 
                  
                  Éblouit les yeux, 
                  
                  Tel son doux printemps rayonne, 
                  
                  Sous la vaine couronne 
                  
                  Que mit sur son front le destin. 
                  
                    
                  
                  Mais qui jamais pourra dire 
                  
                  Ta grâce et ton sourire, 
                  
                  O Balkis, reine du matin! 
                  
                    
                  
                  Sous le gaze se devine, 
                  
                  Dans sa splendeur divine 
                  
                  Sa jeune beauté! 
                  
                  Sur son visage réside 
                  
                  Une pudeur candide 
                  
                  Avec la fierté! 
                  
                  Entre l'ignorance heurese 
                  
                  Et l'ivresse amoureuse 
                  
                  Son coeur semble encor incertain! 
                  
                    
                  
                  Mais qui jamais pourra dire 
                  
                  Ta grâce et ton sourire, 
                  
                  O Balkis, reine du matin! 
                  
                   
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